Le vol AH 5017 d'Air Algérie, qui a disparu dans la nuit en
reliant Ouagadougou à Alger avec au moins 116 passagers à son bord,
transportait plusieurs ressortissants français, selon le gouvernement.
Le secrétaire d'Etat aux transports,
Frédéric Cuvillier, a indiqué que les Français étaient « vraisemblablement en nombre » à bord de l'avion. « Pour le moment, il est beaucoup trop tôt, y compris pour donner des éléments explicatifs », a-t-il ajouté. Selon un responsable d'Air Algérie au Burkina Faso, le nombre de Français était de 50. De nombreux médias espagnols, dont El Pais, rapportent que 80 passagers étaient Français.
Frédéric Cuvillier, a indiqué que les Français étaient « vraisemblablement en nombre » à bord de l'avion. « Pour le moment, il est beaucoup trop tôt, y compris pour donner des éléments explicatifs », a-t-il ajouté. Selon un responsable d'Air Algérie au Burkina Faso, le nombre de Français était de 50. De nombreux médias espagnols, dont El Pais, rapportent que 80 passagers étaient Français.
La direction générale de l'aviation civile française est
actuellement réunie en « cellule de crise ». Une cellule de réponse
téléphonique a aussi été mise en place par le Quai d'Orsay (01 43 17 56 46).
Le premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal, a déclaré
que les passagers étaient de « plusieurs nationalités ». Parmi eux, se
trouvaient deux pilotes d'Air Algérie, ont assuré des proches de l'un d'entre
eux à l'AFP. Les six membres d'équipage du MD-83 affrété auprès de la compagnie
espagnole Swiftair sont quant à eux de nationalité espagnole, rapporte la radio
Cadena SER.
PERDU
DANS L'ESPACE AÉRIEN MALIEN
Les circonstances de la disparition de l'appareil ne sont
pas encore confirmées. Frédéric Cuvillier a uniquement dit que l'avion
survolait le nord du Mali avant d'être perdu.
Une source au sein de la compagnie algérienne citée par
l'AFP précisait que le contact avait été perdu avec l'équipage « après un
changement de cap » dans l'espace aérien malien, près de la frontière avec
l'Algérie :
« L'avion n'était pas loin de la frontière algérienne quand
on a demandé à l'équipage de se dérouter à cause d'une mauvaise visibilité et
pour éviter un risque de collision avec un autre avion assurant la liaison
Alger-Bamako. »